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Des repères pour l'EuropeUne stratégie de référencement international peut vite donner le tournis : les outils se comptent par centaines et il est difficile de faire un choix.
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D'abord, il y a les " inévitables ". Pas question de passer à côté pour un référencement réussi à l'international : Google, Yahoo, Lycos, et MSN. Pas de différence ici avec un référencement francophone, si ce n'est l'adaptation de votre site et de votre stratégie pour chaque pays (à ce sujet, lisez " trois erreurs à éviter ").
Ensuite, cela se complique. Dans chaque pays, certains outils sont plus utilisés que d'autres. Et côté qualité, certains vous amèneront un trafic plus qualifié. Optimiser son référencement international, c'est faire un savant mélange de tout cela et repérer ce qui est le plus adapté à votre activité et à vos objectifs.
Nous conseillons fortement un référencement sur les outils locaux.. Ils fonctionnent aussi bien, si ce n'est mieux, qu'en France.
Les principaux outils locaux
En Espagne, Terra sort du lot. C'est à la fois un portail d'information et un outil de recherche de Terra Networks. Il ouvre une porte vers tout le continent sud-américain. L'inscription y est payante.
Pour l'Italie, on vous conseille Arianna. Là aussi, l'inscription est payante et les résultats sont fournis à libreo.it (Italia on line). Citons également Godado et Iltrovatore qui permettent de chercher des fichiers de type MP3 ou des jeux. Plus professionnel, Dominitaliani recense les entreprises. Une version anglaise existe.
Pour l'Amérique du Nord, il faut penser à être présent sur les outils canadiens et québécois qui ont souvent deux versions : anglaises et françaises. Quant au marché américain, les outils internationaux sont plus nombreux que les outils spécifiquement américains. Citons tout de même les trois principaux : Aesop, TheUS50 et Dogpile.
Des enregistrements réglementés
Les règles sont différentes dans chaque pays en matière d'enregistrement avec l'extension locale.
Techniquement, le référencement n'est pas forcément meilleur avec une extension locale mais les sites locaux ont des adresses simplifiées (type .it au lieu de .com/indexit.htm) : un atout quand les outils prennent en compte les adresses simples dans leurs algorithmes. En plus, leur contenu est souvent plus riche.
Revue de détails en Europe pour l'enregistrement de sites de sociétés étrangères :
En Irlande, un .ie est autorisé en démontrant un lien commercial avec l'Irlande.
En France, les sociétés étrangères doivent détenir une marque enregistrée et reconnue en France.
Au Portugal, il faut une marque portugaise ou européenne.
En Italie, un numéro de TVA intracommunautaire.
En Grèce, il faut prouver une activité économique dans le pays.
L'Allemagne exige un contact administratif en Allemagne mais une lettre de procuration peut suffire.
Les autres pays n'imposent aucune contrainte : Royaume-Uni, Autriche, Luxembourg, Belgique, Danemark, Hollande.
D'autres encore n'acceptent pas les sociétés étrangères : Suède, Finlande, Espagne.
Une carte commentée résume parfaitement la situation sur domaines.info.
Et le .eu ?
L'Europe n'est pas encore dotée de son .eu. Sa création officielle date du 25 mars 2002 mais le registrar n'a pas encore été choisi. Plusieurs projets ont été déposés (EURID, EUREG...) après un appel à manifestation de la Commission européenne en septembre 2002.
Nous vous invitons à parcourir le dossier sur le .eu sur le site de la gouvernance de l'Internet réalisé par l'Afnic.
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