ieux que les bandeaux publicitaires et plus efficace que
les sites traditionnels, le marketing direct dont on disait
qu'il était l'apanage de l'Internet a fait son apparition
sur le web francophone.
Plus franc et vraiment direct : un
seul objectif annoncé par les marketers du troisième type
qui l'utilisent ; capturer des adresses e-mails dites qualifiées
et proposer des offres personnalisées et régulières aux prospects qui
en manifestent le désir.
En effet, les propriétés interactives du réseau
n'ont pas toujours été exploitées avec une efficacité
optimale. Maintenant, comme en télémarketing, les
cyberentrepreneurs veulent du tangible et des résultats.
L'idée est simple...
Si les marchands, par exemple, ont tellement de mal à vendre
en ligne auprès de ceux qui visitent leur site,
qu'ils s'arrangent au moins pour noter le contact E-mail de ces derniers
et garder une "trace" de leur passage...
Et si tous les visiteurs qui manifestent un intérêt, même
évasif, pour un produit particulier, venaient grossir une base de données
qualifiées ; ce serait-là un premier
résultat encourageant pour l'administrateur du site.
Le principe du "web marketing direct" s'avère ainsi aisé à comprendre que délicat
à appliquer ; plutôt que d'essayer de convaincre les internautes de souscrire
à des services en ligne ou de sortir leur carte de crédit, pourquoi ne pas se contenter
de recueillir leurs informations personnelles... Et plus si affinités !
Il s'agit ainsi, comme dans l'exemple de
Renault de présenter des propositions commerciales souvent
complexes avec le minimum de mots. Les quatre questions que la simple page
de marketing direct doit impérativement éclaircir sont ainsi ;
- Quelle est la nature de l'offre commerciale ?
- Qui est concerné par cette offre ?
- Quel avantage cette offre présente t-elle pour l'internaute ?
- Comment en bénéficier tout de suite ?
A l'arrivée, le visiteur qui est séduit par la proposition qu'il a découverte
en quelques secondes saisit ses coordonnées dans un formulaire pour recevoir
un complément d'information. Vous avez dit direct ? Pas de perte de temps,
le bénéfice de l'opération se situe au niveau de l'économie de temps pour
l'internaute et, pour l'annonceur, par la constitution rapide d'un fichier-client de qualité.
La logique stratégique est d'autant plus limpide que la page (ou le mini-site)
de marketing direct, souvent graphique et colorée, est en général directement
hébergé par le diffuseur de l'offre et même personnalisable aux couleurs
du site réferrant. Pas besoin de changer de serveur, on peut répondre à
l'offre et continuer son surf dans la minute qui suit.
Cette formule, idéale pour des opérations spéciales ou des partenariats
de type "sponsoring", a été initiée par des sociétés comme
Banque Directe
et Renault Eurodrive avec
des sites portail comme MSN ou des médias en ligne
comme ParisMatch.com.
Note De La Rédaction :
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