e
SMS est à la mode. Selon la société e-brands,
les SMS permettent de délivrer des contenus. Le SMS fait
parti des services interactifs qui permettent à une marque
de développer des flux. Le SMS est un marché à
fort potentiel. Les services e communication de personne à
personne sont de l'ordre de 70 à 90%. Loftstory génère
un million de SMS en France pour voter. De plus, de nouveaux services
émergent
Actuellement, les acteurs économiques sont d'accord. Les
modèles économiques ne sont pas optimaux. Le prix
de l'envoi d'un SMS est financé soit par le temps passé
sur un serveur vocal interactif, ou par la publicité, en
particulier les bannières sur Internet. Une autre solution
consiste dans la vente d'application auprès des opérateurs
de télécommunications. Une solution plus efficace
serait une vraie facturation. Dans le cas des SMS MO (Mobile originated),
ce serait un reversement vers le fournisseur de contenu, ce serait
une re-facturation dans le cas des SMS MT (Mobile Terminated).
Pour en faciliter l'usage, il faudrait dans le cas des SMS MT,
(Mobile Terminated). Pour faciliter l'usage, il faudrait disposer
de numéros spéciaux ou courts.
Cette dernière solution devrait être vertueuse, elle
engendrera une création de revenu pour le fournisseur de
contenu, une augmentation de revenu pour les opérateurs,
une augmentation du service pour les consommateurs.
Les pays nordiques toujours à
la pointe.
L'expérience
des pays nordiques est intéressante à observer.
Pays
|
Caractéristiques
|
Remarque
|
Norvège |
7
paliers tarifaires, partage de revenu, fort développement |
40
entreprises proposent des SMS avec des numéros courts |
Danemark |
60%
des SMS de type " t'et ou ? " |
Chiffre
d'affaire généré faible |
Tableau
: les expériences nordiques
Si le modèle " à la norvégienne "
ne se met pas en place, l'offre sera pauvre et surtout les revenus
générés seront faibles. Cela impose donc
pour les SMS une approche avec trois tâches majeures, mise
en place de numéros spéciaux (si possible courts
et mnémotechniques), mise en place de palier tarifaire,
mise en place du cadre déontologique. La facturation se
fait comme pour le minitel avec des paliers tarifaires.
Actuellement, les revenus générés par les
serveurs vocaux sont de l'ordre de 0,5 milliards d'euros. Les
SMS et la Wap sont loin de créer de tel revenus.
Les reversements de la fourniture
de contenu.
Reverse sharing et reverse charging
A la question de savoir si les fournisseurs de contenu touchent
des reversements, la réponse semble être : oui mais
c'est à la tête du client. Pour ce revenu, on observe
qu'il y a une acceptation du principe par les opérateurs,
mais les acteurs des services wap et SMS mettent en avant les
dangers d'un marché de gré à gré et
préféreraient une régulation. Les opérateurs
sont peu ouvert en France. En revanche, c'est le cas en Angleterre
de 2 opérateurs sur 4 et de tous les opérateurs
en Espagne. Cela impose de mettre en place des systèmes
de " reverse sharing " ou de " reverse charging
"
Le nécessaire accord avec les opérateurs
Les accords semblent nécessaires avec les opérateurs.
Par exemple, Frever a passé des accords avec les 3 opérateurs.
Les contrats contiennent des informations sur les points d'interconnexion
technique et une négociation avec les trois opérateurs
sur les prix. Dans cet exemple, les revenus reversés sont
différents selon les opérateurs.
Au début du Wap, les fournisseurs de contenu devaient payer
pour accéder aux bouquets de services des opérateurs.
Les opérateurs mobiles étaient alors perçus
comme des fournisseurs. L'ART (Autorité de Régulation
des Télécommunications) a pris des initiatives dans
ce domaine. L'idée centrale était de contribuer
au développement du marché, avec une concurrence
saine. Dans les faits, les préoccupations de l'ART sont
loin de ces sujets. Citons en un signe, un rapport récent
sur l'Internet mobile de l'ART ne contient pas un mot sur le SMS.
La facturation au message est possible, elle est plus intuitive
au consommateur, mais elle reste délicate à mettre
en place. Actuellement, plus de 80% des nouveaux mobiles sont
en mode prépayé fondé sur un modèle
d'achat de temps. La question ou le problème est alors
de savoir comment faire prépayer les SMS. Il faut donc
trouver d'autres solutions que les cartes actuelles.
Les nouvelles formes de messages
Dans le futur, on disposera de messages EMS et MMS.
Dans le cas des messages EMS (E pour Enhanced), cela ne demande
pas des changements d'infrastructure, mais seulement de disposer
de terminaux adaptés qui reconnaissent se type de messages,
cela imposera un e normalisation un peu efficace et des accords
entre les constructeurs.
Les messages MMS (M pour Multimedia) imposent de changer la majorité
des équipements d'infrastructures et d'intégrer
des systèmes intermédiaires.
Nouveaux messages, WAP ne sont pas les seules formes de contenus
possibles, seul un développement de ces offres pourra permettre
la survie des nouvelles normes de téléphonie mobile.
<< 1ere PARTIE
Bruno
Salgues
Enseignant Chercheur Laboratoire CRITIC,
INT
9 rue Charles Fourier
91000 EVRY
site
web : www.salgues.net
bruno.salgues@int-evry.fr
Tous
droits réservés - Reproduction même partielle interdite sans
autorisation préalable
|