e
" B to B " (Business to Business), comme le " B to C " (Business
to Consumer, voir article précédent), se développe grâce
au e-commerce. Néanmoins, dans le paysage économique, le "
B to B " tient une place plus importante que le " B to C ". En
effet, le " B to B " représente le commerce inter-entreprises
via Internet, commerce promis à un bel avenir. Au même titre que
dans le cadre du " B to C ", la logistique devrait jouer un rôle
primordial.
Le
" B to B " révolutionne la logistique pour plusieurs raisons.
La rapidité d'Internet permet à une entreprise de mieux gérer
ses stocks, mais aussi de passer commandes à ses fournisseurs et sous-traitants.
En effet, le " B to B " rend plus simple l'application de la méthode
du " just in time ", développée par des entreprises japonaises.
Certaines entreprises, automobiles notamment, se sont regroupées et ont
mis uniformément en ligne leurs fournisseurs et sous-traitants. Les sites
mettent ainsi à disposition des entreprises adhérentes la possibilité
de connaître, par exemple, les stocks, les conditions de production, de
vente, de délai de livraison, de chaque sous-traitants et fournisseurs.
Le "
B to B " permet aussi de consulter les catalogues d'achats et les appels
d'offres des membres adhérents du site, comme le propose le site CPGmarket.com,
créé par Danone et Nestlé, puis rejoint par Henkel. Un tel
site permet l'amélioration des échanges de données informatisées
entre fournisseurs et acheteurs, c'est-à-dire l'homogénéisation
et l'optimisation des systèmes informatiques de chaque pays et de chaque
secteur. Ainsi il rendra possible une optimisation des chaînes logistiques
(" supply chain ") et proposera la planification de l'offre et de la
demande par les fournisseurs et les acheteurs et la gestion des activités
logistiques. Outre ces fonctions logistiques, le site via Internet offrira, par
exemple, la possibilité de mise en ventes aux enchères traditionnelles
d'excédents de stocks à un grand nombre de sociétés.
Paiement
sécurisé. Comme pour le " B to C ", les entreprises
mettent à la disposition des adhérents des sites où le paiement
électronique est sécurisé. Le " B to B " permet
de réduire le nombre de transactions et donc de simplifier le paiement
et la logistique de ces flux financiers. Ainsi les entreprises réalisent
des économies en terme de frais de transaction.
Les entreprises
préfèrent se focaliser sur leur cur de métier, qu'elles
maîtrisent pleinement. La plupart des entreprises ont donc un intérêt
grandissant pour l'externalisation, notamment de la logistique. Cette dernière
permet ainsi aux entreprises de réaliser des économies de gestion
de leur chaîne logistique. Le " B to B ", favorisant le suivi
global des produits depuis leur production jusqu'à leur livraison, est
un facteur catalyseur d'externalisation de l'activité logistique.
Les intégrateurs
de taille mondiale, comme UPS, Fedex ou DHL, profitent de ce développement.
Ils disposent de méthodes de " tracing " (suivi) à la
pointe de la technologie, comme localisation par satellites et proposent une offre
de co-manufacturing. Par exemple, sur le site d'UPS aux Pays-bas, des employés
pratiquent des opérations d'assemblage, de montage, mais aussi de réparation
ou de maintenance.
Le marché
du commerce, unique et global, profite pleinement du développement du "
B to B ", permettant, notamment, l'amélioration de la logistique.
L'avènement d'Internet permet des économies pour les entreprises
et leurs fournisseurs et sous-traitants. Malgré les efforts déjà
consentis, les gains en logistique ont un potentiel important, de même que
les besoins d'externalisation par les entreprises de leur activité logistique.
La pérennité des entreprises de ce secteur est assurée pour
les prochaines années.
<<Lire
la 1ère partie
François
Escoffier / Richelieu Finance
Analyste
buy-side
www.richelieufinance.fr
Tel : 01 42 89 00 00
Tous
droits réservés - Reproduction même partielle interdite sans
autorisation préalable
|