ondée
en 1996, Cobalt Networks fut la première société
à créer des serveurs rackables compacts totalement
dédiés à l'exploitation de sites Internet.
Son produit phare, le CobaltRaq, en est actuellement à
sa quatrième génération, et son succès
commercial est tel que la société a été
rachetée il y a de cela quelques mois par Sun Microsystems
(constructeur hautement réputé, spécialisé
dans les stations de travail et les gros serveurs d'entreprise).
Le
concept est simple : installer dans un rack 19 pouces 1
U, un serveur complet, comprenant hardware et logiciels,
et totalement administrable à l'aide d'un simple
navigateur Internet (avec, bien sûr, les sécurités
qui s'imposent). Basé sur une architecture RISC,
le CobaltRaq sait faire cohabiter dans son petit espace
un pool de 200 sites distincts, avec pour chacun autant
de noms de domaines que souhaités, mais aussi les
e-mails, les mailing-listes, les CGI, les langages (PHP
et/ou ASP) et les bases de données. Rien de moins
! Le système d'exploitation, spécifiquement
adapté aux serveurs Cobalt, est développé
sur la base d'un noyau Linux 2.2, lui assurant une parfaite
compatibilité avec les autres versions de ce système.
Le serveur web fourni est un Apache (le serveur web le plus
répandu au monde).
Si l'idée de base était de permettre à
un plus grand nombre de webmasters de gagner leur indépendance
sans pour autant être des administrateurs réseau
expérimentés, les faits ont démontré
que de nombreux informaticiens férus ont, eux aussi,
succombé aux charmes du CobaltRaq, tant leur gestion
est simple et rend ainsi leur travail plus productif.
L'essentiel de la distribution des serveurs Cobalt se fait
par l'intermédiaire d'hébergeurs agréés.
C'est le cas par exemple de la société Amen.fr,
partenaire " Cobalt True Blue Sapphire ".
Administrer un serveur Cobalt est simple, tout en étant
sûr : cela permet à l'hébergeur qui
vous le loue de vous laisser organiser votre espace comme
vous le souhaitez, sans risque de commettre des erreurs
qui nécessiteraient son intervention. Le point fort
de ce principe, comme nous l'avons déjà évoqué,
réside dans le fait que toute l'administration de
la machine et des serveurs virtuels qu'elle abrite, se fait
à l'aide de votre navigateur (Internet Explorer ou
Netscape). Vous vous retrouvez donc aux commandes d'une
machine Unix très performante, sans jamais avoir
à taper une seule ligne de commande, et, en vérité,
sans même rien connaître à ce système
d'exploitation.
Des menus hiérarchiques clairs vous guident dans
toutes vos étapes : création d'utilisateurs,
adresses e-mail, gestion des droits sur les répertoires
et les fichiers, autorisation ou interdiction de certaines
fonctionnalités et ce site par site (SSL, CGI, etc.),
restriction de la bande passante et/ou de l'espace disque
si vous sous-hébergez des clients, gestion simplissime
des DNS, alias de domaines, etc. Bien qu'il soit possible
d'allouer une adresse IP spécifique à chaque
site hébergé sur une machine Cobalt, les possibilités
d'administration sont si complètes que dans la pratique,
la plupart des hébergeurs n'utilisent qu'une adresse
IP pour l'ensemble du serveur.
Chaque serveur Cobalt possède d'origine son système
de sauvegarde intégré, et ce à deux
niveaux distincts. D'une part au niveau software, l'ensemble
des fichiers de données et de configuration étant
compressés (backup) en vue d'une éventuelle
réutilisation ultérieure (restore). D'autre
part au niveau hardware, puisque la série R du CobaltRaq
4 dispose d'emblée de deux disques identiques, gérés
par un contrôleur RAID.
Le système Cobalt, s'il présente toutes les
fonctionnalités dont on peut avoir besoin même
si l'on est un utilisateur exigeant, reste ouvert. Cela
signifie qu'il reste possible d'y adjoindre des modules
pour le faire évoluer, les seules contraintes étant
que ces modules soient compatibles Linux et Apache. Vous
pouvez donc ajouter des langages autres comme par exemple
ColdFusion, des applications tierces (Real Audio, Real Video,
etc.), ou même changer de serveur de mail si le standard
Sendmail ne vous convient pas (ce qui serait toutefois étonnant).
Attention cependant : un certain niveau de compétences
pourra, dans ce cas, être requis, afin d'administrer
ces applications.
Arrivée de nulle part ou presque, plus exactement
inconnue il y a encore 5 ans, Cobalt Networks s'est imposée
comme un acteur majeur sur le marché des " server
appliances ", innovant avec ce contexte du serveur
clés en mains. Un peu du " prêt-à-héberger
", en quelque sorte. Son succès est donc dû
à la qualité intrinsèque des solutions
proposées, alors que les acteurs quasi-institutionnels
de l'informatique professionnelle n'auraient jamais dû
être " inquiétés " par un
nouveau venu.
La réussite de Cobalt Networks est donc un exemple
à saluer bien bas, témoin de la possibilité
de réaliser quelque chose de grand si l'ambition
et les idées sont présentes.
De très nombreux médias (informatiques et
autres) ont décerné des distinctions aux produits
Cobalt, venant ainsi renforcer leur notoriété
: PC Expert, European Sources and News, PC World, PC Magazine,
Network Computing, Monitor, Information Week, Network Week,
etc.
Signalons par ailleurs que Sun Microsystems a annoncé
le 12 février dernier une donation de 20 CobaltQube
aux écoles luthériennes américaines,
afin de favoriser l'accès à l'Internet pour
les étudiants. Cela porte, en moins de trois ans,
à plus de 100 unités, le nombre de machines
offertes par Cobalt au monde de l'éducation.
Notons enfin que d'autres produits complètent la
gamme Cobalt : le Qube, destiné aux réseaux
locaux, et capable d'interconnecter des plates-formes de
type différents (Windows, Unix, Macintosh, etc.).
Le Cobalt Cache, serveur proxy performant. Enfin, le Velociraptor,
firewall puissant et très simple à paramétrer.
L'alchimie entre la simplicité et la puissance n'est
plus un mythe. Les solutions Cobalt le prouvent, pour la
plus grande joie des webmasters et des hébergeurs.
Jean
Lançon,
MJPRESSE
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