eux qui surferont à moins de 128
kbps l'an prochain ne seront plus très nombreux.
Autorisant l'accès à Internet par le téléphone portable, le WAP pointe désormais
son nez sur les antennes haut débit UMTS (2 mégabits par seconde), avec un nouveau
standard de programmation (WML). Et voilà que maintenant, on ne nous parle plus
que de vidéos en temps réel sur les réseaux. Tout cela tient en fait d'une même
révolution, le broadband, le transfert à haut débit garanti ! Ceux qui surferont
à moins de 128kbps (actuellement NUMERIS est à 64kbps) l'an prochain ne seront
plus très nombreux. L'ère du broadband a sonné. Déjà aux Etats-Unis, les connexions
xDSL font un bon en avant considérable avec 16 % des connexions à Internet contre
9 % à 28,8kbps.
Mais
qu'allons nous faire à cette allure ?
Les offres de connexions à haut débit se multiplient, supportées par des très
gros réseaux mondiaux comme KpnQwest, Akamai ou ISDNet. Ces fournisseurs
d'accès à Internet nouvel génération vous garantissent des vitesses de transfert
des données en constante augmentation : de 250 kilobits à 1,5 mégabits par seconde.
Ils réalisent depuis 5 ans un maillage mondial impressionnant de super-routeurs
et de serveurs de grosses capacités, reliant fibres optiques et canaux de transmission
satellites. Aujourd'hui leurs offrent atteignent le grand public. Mais qu'allons
nous faire à de pareilles allures ?
La
révolution n'est pas là
A ces grandes vitesses (300 kbps), vous pouvez vous connecter pour regarder un
film en plein écran sur votre écran d'ordinateur avec une qualité d'image et de
son légèrement supérieure à celle de vos films VHS. Mais la révolution n'est pas
là.
Le
Streaming Media ne se limite pas à la diffusion d'un flux continu de données,
sans perte de qualité.
Quoique en soi, cela constitue déjà une modification profonde de l'usage d'Internet.
En effet, jusqu'à présent, pour écouter de la musique ou voir un film avec un
bon rendu, il fallait d'abord télécharger le fichier en entier sur son disque
dur avant de pouvoir l'utiliser (principe du MP3 et du MPEG). Alors qu'un fichier
" streamé " est tout de suite lisible dans son format de diffusion. Grâce à l'appel
du lecteur approprié qui vient s'ouvrir par dessus le navigateur traditionnel.
Trois standards de STREAM se partagent le marché. Selon une étude du cabinet Nielsen/Netratings,
la technologie Real Player de Real Media est utilisée pour 64 %, suivi
par Windows Media Player de Microsoft (20%) et Quicktime d'Apple
(16%). La multiplication des offres d'accès haut débit oblige ces constructeurs
à proposer des lecteurs de plus en plus puissant, basé sur des codecs plus performants
( algorithmes de compression/décompression des données) et intégrants de nouvelles
fonctionnalités interactives. La bataille du streaming ne fait que commencer,
et nous en serons les principaux bénéficiaires.
Programmation
spatio-temporelle.
Le streaming ouvre la voie à de nouveaux modes de programmation comme le RICH
MEDIA ou l'HYPER VIDEO. Dans les deux cas, les données streamées sont au cSur
d'un processus de programmation spatio-temporelle. " Ce qui signifie que les contenus
existants sur Internet sont inexploitables sans une adaptation liée à l'ergonomie
et à l'écriture spécifique envisagée. ", nous confie Jean Claude Stella, fondateur d'ARTSVIDEO, société française spécialisée dans la convergence
de l'audiovisuel et de l'informatique. Il poursuit " L'intérêt et l'arrivée du
"Rich media" imposent déjà et ce sera de plus en plus le cas, une écriture spécifique
des scénarios des contenus quels qu'ils soient (professionnel, audio, éducatif,
etc.). " Tout est à refaire...
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Alexandre
Cabrit
Consultant en Stream Media
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