'importance
de la rapidité de votre site internet, comme critère
de satisfaction des utilisateurs, ne doit plus être
démontrée. Voici donc la suite des conseils
pratiques pour rendre vos pages aérodynamiques !... 15.
Utiliser les feuilles de style
Par définition, les feuilles de style centralisent
le codage HTML : la mise en forme est établie, une
fois pour toutes, au niveau de la feuille de style, et est
réutilisée plusieurs fois à travers
une même page, voire à travers tout un site.
Par exemple, la feuille de style indiquera que tous les
titres de premier niveau doivent être en Arial et
couleur rouge. Dès lors que du texte se verra définir
comme un titre de premier niveau (<H1>texte</H1>),
il prendra automatiquement tous les attributs définis
par la feuille de style... et il sera donc inutile de spécifier
à chaque fois <H1><FONT STYLE="Arial"
COLOR="red">texte</FONT></H1> !
16. Spécifier les dimensions des images et des
tableaux
Si le navigateur travaille avec des inconnues, comme les
dimensions exactes des images et tableaux constituant la
page, il tardera à afficher le layout. En revanche,
si vous spécifiez systématiquement la hauteur
et la largeur des images et tableaux, le navigateur pourra
dessiner rapidement l'armature de la page... en attendant
que s'y intègrent les derniers éléments.
17. Rendre les URLs plus directes
Lorsque vous faites référence à un
répertoire dont il convient d'afficher la page par
défaut, n'oubliez pas d'inclure le "/"
en bout de course.
Par exemple : <http://www.radioscopie.net/design/>
!
De cette manière, le serveur comprendra immédiatement
qu'il s'agit d'un répertoire et non d'un fichier.
Le gain de temps est faible, mais sensible.
18. Assurer le streaming des animations Flash
Le téléchargement d'une animation Flash s'analyse
de manière un peu plus complexe que celui d'une simple
page HTML. En effet, par définition, une animation
s'apparente à une série de téléchargements
successifs, éventuellement liés au comportement
de l'utilisateur.
Plutôt que d'évaluer le poids général
d'une animation, on évaluera son débit. Ainsi,
une animation ayant un débit inférieur à
4 ou 5 Kb à la seconde aura beaucoup de chances d'être
fluide sur un modem 56 K.
Notez que le logiciel Macromedia Flash vous fournit des
fonctions permettant de contrôler le streaming de
votre animation à travers le temps et en fonction
de paramètres d'accès prédéfinis.
Le site belge NoLoading.com est intéressant en tant
qu'il dévoile certaines astuces utilisées
par l'auteur pour réduire le poids de ses animations.
En gros, la technique consiste à miser un maximum
sur le dessin et les textures vectoriels, ainsi que sur
la réutilisation subtile d'éléments
graphiques ou de scripts animatoires.
Notez que les animations Flash ou autres applications multimédias
interactives requièrent une attention supplémentaire
en termes de temps de réponse. Jakob Nielsen invite
à considérer trois seuils différents
concernant la patience des utilisateurs :
· Le seuil des 10 secondes (10.0), qui s'applique
à l'attente de l'ouverture d'une page ou d'une animation.
· Le seuil de la seconde (1.0), qui s'applique à
différentes actions computatoires, telles que le
calcul de données chiffrées ou l'application
d'un filtre sur les données.
· Le seuil du dixième de seconde (0.1), qui
s'applique à toute manipulation directe d'un objet
à l'écran.
Lorsque ces seuils ne sont pas respectés, l'utilisateur
semble perdre le contrôle de l'application.
19. Prégénérer les pages dynamiques
Les pages dynamiques, bien qu'intéressantes pour
générer des contenus sur base de requêtes
personnalisées, ne favorisent pas les performances
au téléchargement. En effet, non seulement
elles exigent un "temps de calcul" de la part
du serveur (dont l'importance dépendra de la complexité
de la requête), mais les pages dynamiques sont également
difficiles à conserver dans la mémoire tampon,
étant donné qu'elles sont précisément
sujettes à des variables !
Une solution est de générer, à l'aide
d'un script, toutes les pages dépendant possiblement
de la requête ou, du moins, de générer
les pages les plus probables. Ainsi, l'utilisateur accédera,
au moment de sa visite, à des pages en dur ("hardcoded
pages"), bien qu'elles aient été générées,
au départ, à partir d'une base de données.
Bien sûr, si les requêtes sont extrêmement
complexes et dépendent de très nombreux paramètres,
la solution risque de devenir très lourde, en termes
d'espace de stockage ou de temps nécessaire pour
appliquer le script.
20. Utiliser des serveurs favorisant les performances
La version 1.1 du protocole HTTP a introduit la notion de
connexions "keep-alive". Si le serveur et le navigateur
utilisent tous deux le protocole HTTP 1.1 ou une version
plus récente de ce protocole, une seule connexion
TCP-IP sera nécessaire pour télécharger
l'ensemble des éléments liés à
une page, alors qu'auparavant, une nouvelle connexion devait
être établie pour chaque "hit". Le
temps de réponse global nécessaire pour télécharger
une page en est significativement diminué : environ
de moitié, et plus encore dans le cas de pages particulièrement
complexes !
Plus récemment, les serveurs IS5 de Microsoft ont
introduit un mode de compression qui permet à leurs
clients Internet Explorer 5 d'accéder plus rapidement
aux données (le gain est de 20-30%). Les autres clients
(Netscape,...) téléchargent la page "normalement".
Pour
en savoir plus...
Pour suivre toute l'actualité relative aux problèmes
de vitesse sur Internet, une source très utile :
<http://www.radioscopie.net/rapidite.htm>
!
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2ème PARTIE
Jean-Marc
Hardy
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