a sécurisation des transactions on-line et des paiements
par carte bancaire sur Internent est l'un des problèmes
majeur de la nouvelle économie. Clients malhonnêtes
qui vous donnent le numéro de carte d'une autre personne,
" e-commerçants " véreux ou bien inconscients,
les occasions ne manquent pas aux fraudeurs de s'exprimer.
Afin
d'apporter des solutions à tout ces problèmes de
sécurité, authentification et confidentialité,
des techniques ont été mises en place :
01 - SSL (Secure Socket Layer) : ce protocole de communication
à pour but de crypter les données qui transitent
sur Internet suivant deux clés de 128 bit réputées
difficiles à percer, et une authentification des postes
clients et serveurs. Seul, le protocole SSL n'assure aucune gestion
de la transaction ; il est donc nécessaire de posséder
un terminal de paiement (comme dans les restaurants) pour pouvoir
encaisser les paiements par carte. Certaines solutions de paiement
" packagées " telles que Cybermut, Telecommerce,
Payline et SIPS s'appuient sur le SSL pour la sécurisation
et gèrent pour vous, en parallèle, les encaissements
des cartes sans qu'il soit dans ce cas nécessaire de posséder
un terminal. Le client est alors un peu mieux protégés
des commerçants qui se feraient voler les numéros
de CB de leurs clients.
02 - Moins répandu, le protocole SET s'appuie lui aussi
sur deux clés numériques qui cryptent les données.
Il offre cependant l'intérêt de protéger à
la fois les données transmises par le client lors de la
transaction et d'empêcher l'envoi des données bancaires
confidentielles au logiciel marchand du commerçant. Les
données bancaires sont directement envoyées à
l'organisme bancaire chargé d'encaisser les paiements et
après vérification, le commerçant reçoit
uniquement ce qui le concerne : le détail des commandes
qu'il doit traiter.
03 - C-SET : encore peu répandu, ce protocole s'appui sur
SET et gère la carte à puce des cartes bancaires.
L'intérêt est alors évident : l'utilisateur
de la carte est identifié par le code secret à 4
chiffres de sa carte bancaire et ainsi on est quasiment certain
de son identité. Les récents problèmes rencontrés
par la carte à puce quant à son inviolabilité
pourraient remettre en question le développement de celle-ci
sur Internet..
04 - A l'instar du Minitel qui permettait en France d'accéder
à des services et de payer à la durée d'utilisation,
certains opérateurs téléphoniques mettent
à la disposition des sites qui s'y prêtent, des systèmes
qui permettent aux visiteurs d'être débités
sur leur facture téléphonique. Ainsi il n'y a pas
de carte bancaire à sortir. Ce système requière
de la part de l'utilisateur l'installation d'un petit logiciel
lui permettant d'accéder au service. Ce système
est surtout utilisé pour la consultation de bases de données
ou bien dans le cadres des services où la notion de temps
rentre en jeu. Seule ombre au tableau, se principe n'est pas universel
et il est donc généralement limité à
un seul pays. En France on le retrouve sous les services Audiotel
et Kiosque Micro.
05 - Récupérer un numéro de carte bancaire,
c'est bien. Encore faut-il pouvoir effectivement se faire payer
ou bien ne pas être obligé de rembourser un client
(en vertu de son droit de dénonciation d'une commande effectuée
on-line). Jusqu'à présent, les commerçants
préféraient rembourser plutôt que de faire
rapatrier à grand frais depuis l'autre bout du monde des
commandes qui coûtent plus cher en frais de port qu'en marchandise.
Des services d'assurance tels que Fia-net.com propose ainsi aux
commerçants de percevoir une indemnisation en cas de non
paiement de la part d'un client.
Anthony
Alberti / e-consultant SAM
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