'enquête
de la SOFRES qui vient d'être publiée, a mis en évidence le
regain d'intérêt des français pour la bourse. En effet, c'est
la première fois depuis 1996, que le seuil des 5,2 millions d'actionnaires
individuels de sociétés cotées est dépassé
à 5,6 millions. Malgré cet engouement récent, la France reste
globalement à la traîne par rapport à des pays comme les Etats-Unis
ou l'Allemagne. Le phénomène devrait progressivement s'accentuer
dans un pays où la culture boursière a encore des progrès
à faire
Le krach
boursier de 1987 et la crise économique du début des années
90 avaient significativement altéré l'envie des épargnants
de placer leur pécule en bourse. Si le niveau actuel des actionnaires individuels
n'a toujours pas atteint le pic de 1987 (6,2 millions), l'engouement récent
pour le marché boursier s'explique à la fois par l'euphorie du début
de l'année pour les nouvelles technologies, mais aussi par l'expansion
de l'internet auprès des particuliers, surtout des moins de 35 ans.
En mai
2000, 9 millions de français (soit 20,5% des plus de 15 ans) étaient
porteurs de valeurs mobilières (actions, obligations, SICAV
) avec
une nette préférence pour les actions. Tant les rendements que le
développement de véhicules défiscalisés tels que le
PEA ou les contrats d'assurance-vie, sont à l'origine de l'attrait pour
les titres cotés. L'internet n'est pas étranger à ce regain
d'intérêt des français pour la bourse. En effet, 630.000 français
affirment recourir au net pour consulter les cours, obtenir des informations sur
les valeurs cotées. Cependant, seuls 36% des investisseurs particuliers
passent effectivement leurs ordres via ce réseau : le potentiel de croissance
est donc conséquent.
Au niveau
européen, l'apparition des nombreux " brokers on line " s'est
doublée d'une intense guerre des prix entre ces derniers. L'aubaine était
belle pour les particuliers qui ont vu les tarifs être deux fois inférieurs
à ceux pratiqués dans leurs banques traditionnelles. Cependant de
nombreux disfonctionnements ont été observé chez plusieurs
brokers, amenant certains client à se tourner vers les tribunaux. Ainsi,
il n'est pas rare qu'à la suite des campagnes publicitaires, les courtiers
en ligne soient débordés et que les systèmes informatiques
ne puissent suivre. Le particulier n'est pas non plus à l'abri d'erreurs
de la part des opérateurs chargés de transmettre des ordres sur
le marché.
Il est
donc nécessaire d'être extrêmement attentif dans la sélection
de son " broker on line ". Quelques règles sont alors à
respecter scrupuleusement comme se méfier des effets d'annonces publicitaires
sur les tarifs. Des frais de courtages très faibles peuvent avoir en contrepartie
des droits de garde élevés ou des frais divers multiples. En outre,
les grilles tarifaires sont parfois complexes et peu transparentes.
Il s'agit
aussi de savoir quelle est la solidité et la structure financière
du transmetteur d'ordres , ou du broker, chez qui le compte est ouvert. Des structures
présentent en effet l'avantage d'être " click & mortar ",
comme certaines entreprises plus classiques. Parlons donc d'une structure que
nous connaissons bien (et pour cause) à savoir Richelieu Finance. Cette
Société de Gestion créée en 1985, décide en
1999 de développer une structure internet afin de poursuivre de poursuivre
son rôle de transmetteur d'ordres qu'il pratiquait déjà depuis
de nombreuses années. En outre, la connaissance des marchés par
les professionnels de la structure de gestion ainsi que la qualité du dépositaire
sont autant de garanties supplémentaires quant au bon déroulement
des opérations.
Outre
le problème du choix de son " broker on line ", il s'agit désormais
d'anticiper le comportement des investisseurs particuliers après la forte
chute des valeurs technologiques et de l'internet. Il y a quelques mois encore
quiconque investissait dans des titres " dot.com " était assuré
de dégager une plus-value. Aujourd'hui, les cours ont retrouvé des
niveaux plus adaptés à la valeur réelle des entreprises provoquant
de lourdes pertes pour les investisseurs dont les stratégies étaient
les plus risquées. La prudence conduisant les investisseurs à adopter
des stratégies plus sélectives vis à vis des valeurs de la
Nouvelle Economie, a certes provoqué un ralentissement des transactions
en juin à la bourse de Paris, mais le volume d'affaires est resté
élevé. Malgré les nouvelles introductions sur le marché
parisien, le retour vers des titres plus classiques n'est pas à exclure.
Nathalie
PELRAS / Richelieu Finance
Gérante du FCP TECH NET
www.richelieufinance.fr
Tel : 01 42 89 00 00
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