aux de clics désastreux, taux de transformation ridicules…Les
bannières type 468x60 sont de plus en plus décriées. Leur
efficacité se limiterait uniquement aujourd'hui à l'amélioration
d'un indice de notoriété. Et encore, dans le cadre d'une
campagne globale de communication : presse, Tv, radio, Internet.
Un rejet massif, en ce début 2001, aussi ridicule que le
" tout bannière " du premier semestre 2000. Certaines bannières
fonctionnent, et même plutôt bien…Des entreprises importantes
dans l'Internet ne poursuivraient pas leurs investissements
dans ce sens s'il n'y avait pas de retour. Mais en revanche,
on est maintenant certain que le bandeau publicitaire n'est
pas LA solution miracle. Alors, c'est la mort de la pub
on line ? Non ! Si les créatifs inventent de nouveaux supports
et de nouvelles manières de " vendre " un produit, un site
ou un service. Sam-mag vous présente quelques " visages
" de la publicité on-line de demain….pardon, d'aujourd'hui
!
Selon
une enquête du site eMarketer, publiée en Avril 2000, les
bandeaux ne représenteront plus que 26% du marché de la
publicité en ligne en 2001, c'était 56% en 1998. Et les
spécialistes américains de prévoir en revanche une forte
poussée du " sponsoring " qui devrait représenter 58% des
investissements cette année. (Vous trouverez une analyse
de Jean-François Faure intitulée " mort d'une bannière annoncée
" publiée par Sam-Mag fin décembre 1999 !
https://www.sam-mag.com/archives/bandeaux2.htm .) Un
spécialiste du comportement sur Internet annonçait lui pour
cette année un taux de clic à 0,15%. Bref, il était urgent…de
penser à d'autres formats que le " traditionnel " 468x60
avec un Gif animé. On remarquera que l'idée est en général
de minimiser l'aspect " publicitaire " du message !
Première évolution, la bannière sonore !
Et c'est une jeune société californienne, spécialiste dans
la diffusion du son sur Internet, qui a lancé la mode. Audio
Base développe en effet une technologie qui ne nécessite
pas l'utilisation d'un plug-in. Tous les internautes peuvent
entendre le son…il faut simplement un ordinateur équipé
d'enceintes. Exemple avec la homepage du site américain
The
Compagny Store, le son arrive avant les images !
Deuxième évolution : le format.
La bannière " large ", en haut de page,
ne fonctionne plus
alors les créatifs ont pensé
à changer le format. Le Skiscraper (gratte-ciel)
est donc arrivé sur les pages. Il s'agit d'un espace
publicitaire (on ne peut plus parler de bandeau) de 800
pixels de haut sur 60 de large, on le place habituellement
sur la droite de la page, comme un sommaire. Les taux de
clics seraient, selon les spécialistes, 7 fois supérieurs
à ceux d'une bannière traditionnelle.
Troisième évolution : le sponsoring
Il se présente généralement de deux
manières : Sous la forme d'un interstitiel, une page
qui présente le produit à vendre
avant
l'ouverture de la page demandée par l'internaute,
pour ensuite " s'effacer ". Cette pratique a un
défaut, elle peut être prise comme une agression
: " je veux une page, on m'en donne une autre et en
plus, de la pub ! ".
Autre technique de sponsoring : " l'édition
offerte par l'entreprise Y ". La homepage est tapissée
avec le logo de l'annonceur. C'est excellent pour les campagnes
de notoriété
mais cela n'incite pas au
" clic " en direct. Le lien vers le site de l'annonceur
étant souvent réduit à une petite phrase
" édition sponsorisée par l'entreprise
"
Quatrième évolution : l'email
Ce support semble aujourd'hui débarrassé de
son image sulfureuse : le spam. Pour eMarketer, dans une
analyse publiée en décembre 2000, l'email
est le support marketing idéal. " 90% des utilisateurs
d'Internet utilisent d'abord le réseau pour envoyer
et recevoir des messages " précise l'étude.
On a donc vu fleurir différentes formes de pub dans
les mails, du marketing viral (message sous forme de signature)
à la newsletter en passant par la pub " sélectionnée
" grâce à l'utilisation de fichiers qualifiés.
Cinquième évolution : le service
C'est sans doute l'évolution la plus récente
et la plus innovante
imaginez que l'on offre aux internautes
un service
On a ainsi vu de nombreux jeux débarquer.
Le surfeur gagne des points et donc des cadeaux s'il trouve
des indices en visitant les pages d'un site. C'est ludique
ce qui est une qualité et un défaut : difficile
de capter les internautes " travailleurs ", or
une récente étude de Nielsen/NetRating (janvier
2001)montre que les nouveaux internautes utilisent de plus
en plus le réseau pour " trouver de l'information
" et non pas comme loisir.
Il faut donc offrir un service…utile.
La découverte de sites Internet, en accord avec les
préoccupations des utilisateurs, voilà une
bonne idée. A chaque ouverture du navigateur, un
nouveau site apparaît, il traite d'un secteur d'activité
(veille concurrentielle automatique) ou de centres d'intérêts
(veille), etc. Terminé la page de démarrage
unique ! Du côté de l'annonceur, c'est positif.
Il s'adresse à un fichier " qualifié
". Il ne communique plus sur quelques centimètres
mais sur la totalité de l'écran, puisqu'il
propose une URL. Cela pourrait être une homepage ou
directement la page d'un nouveau service. L'internaute ne
voit pas là une " pub " mais un service
une
assistance au surf, une veille automatisée ! Tout
le monde est content !
Conclusion
Et si Sam-mag proposait
le service en question, ne serait-ce
pas là une nouvelle forme de e-teasing ! CLIQUEZ pour savoir ...
Benjamin
Rosoor /
http://www.webreport.fr
Animation
de sites internet
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