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Electron libre (1ère partie)
Dossier "Le Directeur" du 22/01 au 05/02 2001 par Fabrice Lefevre Sory

'Europe bouleverse les us et coutumes de nombreux pays. La France, comme les autres pays doivent ouvrir leurs monopoles à la concurrence. Après la téléphonie, qui vient de finir sa libéralisation totale avec la fin du monopole de France Télécom sur la boucle locale, l'électricité a commencé lentement, depuis février 2000, son ouverture à la compétition.

Travail de parlementaires.

Depuis décembre 1996, une directive européenne avait sonné le glas des monopoles des opérateurs publics électriques des pays européens. Elle aurait dû entrer en application le 19 février 1999. Mais des réticences ont fait retarder son entrée en vigueur. Les parlementaires français ont fini par se mettre d'accord. Ainsi la directive européenne a été transposée en France avec la loi du 10 février 2000.

Les seuils pour changer d'opérateurs électriques.

Depuis début février 2000, tous les sites industriels, ayant une consommation d'électricité supérieure à 16 GigaWattheures, peuvent choisir un distributeur électrique autre qu'EDF. 1200 à 1300 sites industriels français sont ainsi concernés. Ils représentent 28% de la consommation nationale.
Après cette première ouverture, EDF n'a perdu que très peu de clients. Mais voilà, depuis le début de décembre, le seuil de consommation d'électricité minimum a baissé, passant de 16 à 9 GigaWattheures. Ainsi un tiers du marché français est devenu ouvert à la concurrence. Cet objectif était initialement fixé en 2003 par la directive électrique européenne. Mais EDF s'estimait prêt.
Du fait de sa place d'opérateur historique, EDF bénéficie d'avantages lui permettant d'envisager avec sérénité l'ouverture du marché électrique français. Cependant, début janvier 2001, suite à cette ouverture, une soixantaine de clients avaient choisi un autre distributeur qu'EDF. La concurrence s'installe donc lentement en France.
Pour continuer la libéralisation obligatoire du marché, les dirigeants EDF tablent sur un abaissement du seuil de consommation minimale à 2 gigawattheures dès 2004.

Ouverture lente du marché français. Et l'Europe ?

Le marché électrique français s'ouvre lentement à la concurrence. D'autres pays, comme l'Allemagne, la Grande-Bretagne et les pays scandinaves ont déjà complètement ouvert leurs marchés. Dans ces pays, des voix s'élèvent pour demander une libéralisation totale plus rapide des marchés électriques et gaziers. Mais certains de ces pays utilisent des " barrières " pour protéger leurs marchés domestiques.

EDF : opérateur national ?

Non. En décembre, EDF comptait plus de 13 millions de clients, possédait et exploitait des installations en Suède, au Royaume-Uni, en Argentine…
EDF n'hésite pas à s'implanter et se développer à l'étranger. Il a ainsi acheté par exemple, en janvier 1999, 100% de London Electrique pour 3 milliards FF, en janvier 2000, 25% de l'opérateur électrique EnBW pour quelques 2.35 milliards FF et progressivement 64.3% de l'électricien brésilien Light. Tous ces investissements permettent à EDF de devenir désormais un opérateur de dimension international et de rester le premier producteur européen.


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Richelieu Finance : Fabrice Lefevre Sory,
Chargé du Développement Stratégique
Tél. : 01.42.89.00.00.
www.richelieufinance.fr



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