peine
5 ans
Apparus avec Internet, les courtiers en ligne appartiennent à un secteur
dynamique qui connaît une ascension fulgurante. Parti de zéro en
1996, ils se partagent désormais plus de 300.000 comptes en France et plus
de 2 millions en Europe.
Les raisons de
ce succès.
Plusieurs facteurs expliquent cette croissance soutenue. Les quatre principaux
facteurs sont conjoncturel, technologique, culturel et démographique.
Au niveau conjoncturel, la tendance haussière de la Bourse permet l'enrichissement
rapide de certains actionnaires. De plus, l'impact médiatique des fluctuations
des marchés actions met sur le devant de la scène ce placement.
Ces éléments attirent de nouveaux individus. La progression du nombre
de nouveaux clients pour les courtiers en ligne dépend de la santé
de la Bourse.
A cela s'ajoute un nouveau média, Internet, qui offre une grande souplesse
d'action et des tarifs revus en forte baisse. Les courtiers en ligne, parfois
deux à trois fois moins chers que les banques, intéressent les nouveaux
actionnaires, comme les anciens. Outre ces tarifs attractifs, la simplicité
et la rapidité d'exécution des ordres restent des facteurs déterminants
de l'essor des courtiers en ligne.
Culturellement, les Français sont multi-bancarisés et souhaitent
rester aux commandes de leur épargne. Ils préfèrent donc
le passage d'ordre simple et rapide par Internet, leur permettant, de plus, un
vaste accès à des informations financières et boursières
sur les entreprises.
Le vieillissement inéluctable de la population et l'avenir inquiétant
des systèmes de retraite entraînent les Français, comme les
autres Européens, à épargner pour le Long Terme. Les actions
restent, faut-il le rappeler, le meilleur placement sur le long terme et offrent
la possibilité de diversifier de son épargne.
Actualité.
Débuté l'année dernière par le rachat d'Axfin par
Consors, les rapprochements entre courtiers en ligne européens, s'intensifient
cette année. Dernier en date, le lancement d'une Offre Publique d'Echange
(OPE) par la DAB (Direkt Anlage Bank), courtier en ligne allemand, sur Self Trade,
son homologue français, le 13 Septembre. Au début de cette année,
Bibop, un courtier en ligne italien, avait ainsi racheté iBourse. En mai
2000, Paresco fut acquis par Comdirect. Ces rapprochements permettent aux courtiers
en ligne d'être présent plus facilement et plus rapidement sur plusieurs
marchés européens.
Néanmoins, la concurrence reste encore très atomisée. Ainsi
quelques 45 courtiers en ligne sont présents en France. De nouveaux arrivants
se déclarent progressivement mais le marché devrait continuer à
se concentrer car il offre de belles perspectives. Le million de comptes en ligne
devrait être atteint en France en 2002.
Le million ! Comment
?
Pour convaincre de nouveaux clients, la compétition fait rage. Pour se
faire connaître et reconnaître, les courtiers en ligne intensifient
leurs campagnes publicitaires. Aujourd'hui, ils s'introduisent en Bourse, devenant
l'objet de leur propre commerce, et apportant à leurs clients un avantage
concurrentiel en offre de façon privilégiée une part de leur
capital. Tous les outils du marketing sont exploités, avec des budgets
qui ont explosé et qui devraient rester sur une pente ascendante les années
prochaines.
Au début, la publicité mettait en avant le prix des courtages associé
à la technologie. Désormais, les prix ayant atteint des niveaux
planchers, la guerre des prix s'est déplacée sur le tarif du SRD
(Services de Règlement Différé). Les courtiers en ligne cherchent
à étendre leurs offre sur l'ensemble des produits de placement (OPCVM
et assurance-vie) ainsi que sur différents services financiers (offre de
crédit, assurance
). Ils améliorent également la qualité
de service : fiabilité des systèmes, augmentation des sources d'informations
disponibles, passation d'ordres par téléphone ou par WAP, Télévision
Interactive
Evolution à
venir.
Le budget marketing augmentant, le coût d'acquisition de nouveaux clients
s'accroît. Ainsi ce coût varie en fonction des courtiers entre 350
et 1000 Euros par client. Les courtiers en ligne doivent donc pour être
rentables élargir leur offre pour devenir à terme, comme aux Etats-Unis,
des banquiers en ligne. Il faut néanmoins noter qu'un américain
sur deux détient des actions, contre environ 1 sur 10 en France. Les perspectives
de développement du marché restent donc très élevées.
Les objectifs sont aujourd'hui la fidélisation de la clientèle,
l'accroissement des marges et la réduction de la sensibilité des
revenus à la conjoncture des marchés financiers. Richelieu Finance
a développé pour l'ensemble de ses services (gestion privée,
OPCVM, Assurance-Vie et transmission d'ordres) un outil Internet permettant à
nos clients d'avoir un reporting en temps réel et d'interagir soit avec
son gérant, soit directement sur les marchés.
François
Chaulet / Richelieu Finance
www.richelieufinance.fr
Tel : 01 42 89 00 00
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