ous avez tout fait pour que votre site soit performant. Un graphisme et une programmation de qualité. Un hébergement performant. Rien à dire sur le référencement. Et vous n'avez pas négligé vos relations presse. Bref l'audience de votre site est assurée… Et pourtant, après le pic du départ, la courbe de vos statistiques commence à prendre des allures d'encéphalogramme plat. Vous n'auriez pas oublié quelque chose ?
La naissance
d'un site internet est souvent, pour une entreprise ou une collectivité
(notamment en région), l'aboutissement d'une longue procédure. Hébergement,
création, développement donnent lieu à des séances de réflexions intenses
pour arriver à mettre au point enfin une "vitrine exceptionnelle".
Le jour de la mise en ligne, c'est une véritable délivrance. "Enfin,
on a un site !" Un bon référencement,
les vérification du Docteur Sam,
et une campagne de presse
vous le confirment ; les statistiques sont bonnes, l'audience est au
rendez-vous. Les soucis arrivent en fait quelques semaines plus tard.
La fréquentation est en baisse. Pire, elle commence à stagner. Premier
réflexe dans ces cas là, se tourner vers son hébergeur ou son référenceur.
Or, souvent, c'est à soi-même qu'il faut s'en prendre. Le site n'a pas
été modifié depuis le jour de sa naissance. La mise à jour a complètement
été négligée.
L'actualisation, c'est le carburant d'un site.
L'internaute "grand public" ne peut
pas se permettre de perdre du temps avec des pages déjà consultées.
Il faut qu'il rentabilise le prix de sa connexion. Il doit donc trouver
des informations nouvelles régulièrement. Si ce n'est pas le cas, la
sanction est immédiate : vous êtes virés des signets ou des favoris.
L'actualisation intervient sans doute pour 25% dans la réussite d'un
site.(50% pour la conception, 25% pour le référencement). Mais pourtant,
cela reste le parent pauvre de ce support.
Pour un grand nombre de décideurs, Internet doit rester un média peu
cher. Le coût social d'un Webmaster, même mal payé(sic) apparaît souvent
disproportionné par rapport à la rentabilité immédiate de ce moyen de
communication. Quand au service de communication ou du marketing, il
a déjà assez de travail avec la communication traditionnelle. Quand
ce n'est pas carrément le "service informatique" qui a la charge de
l'entretien du site et son boulot c'est "le langage, pas l'écriture".
Bref, pas d'actualisation, pas de visiteur, pas de rentabilité, etc.
C'est le serpent qui se mord la queue. Et le problème est d'autant plus
grave que la mise à jour régulière commence à être prise en compte par
de nombreux moteurs de recherche. A chaque passage, les nouveautés sont
repérées, les sites fréquemment actualisés remontent donc dans les listes.
La plus-value d'un site, c'est sa souplesse
!
Autre soucis, l'accès au site lui-même. "C'est compliqué d'intervenir
sur le contenu" entend-on parfois. Or, avec un compte FTP, un logiciel,
cuteFTP par exemple et de la volonté,
pour mettre à jour une page, il suffit de savoir "glisser". La souplesse
du support est là. Avoir un site sans compte FTP, c'est diriger un restaurant
sans avoir accès aux cuisines.
Et si votre hébergeur craint vraiment de vous laisser "tripatouiller"
dans votre site (vous pouvez déjà lui rappeler que ce support vous appartient,
il n'est lui que prestataire), vous pouvez lui demander de mettre à
votre disposition des outils de mise à jour sur quelques pages seulement.
(note du magazine: la mise à jour hebdomadaire de SAM-Mag prend
à peine une heure: nouvelle page d'accueil, intégration
des nouveaux articles, modification des liens dans toutes les pages,
etc.)
Les sites "vivant" se repèrent sur la Toile
Au Conseil Général de la Vienne, département du Futuroscope oblige,
on a choisi la méthode de la page "actualité". Et on n'hésite pas à
mettre des dates sur ses mises à jour. On trouve ainsi les nouvelles
entreprises installées sur le Téléport
du Futuroscope, l'Agenda des manifestations, etc.
L'agence pour la création d'entreprise (APCE), pour son actualité, met
en ligne un hebdomadaire où l'on retrouve un invité, des rubriques,
des conseils : le journal
de la créativité et de l'initiative est ensuite archivé, cela permet
de créer une véritable base de données à moindre coût.
Enfin, le site de Peugeot est
particulièrement exemplaire. Actuellement vous n'y trouverez pas de
date d'actualisation, ce n'est pas nécessaire, l'image du prochain Grand
Prix de Formule 1 vous permet de vous repérer dans le temps. Mais ce
constructeur automobile a les moyens de ses ambitions. C'est vrai.
"Pas le temps !"
Alors, la solution, pour les entreprises et les collectivités, c'est
sans doute d'utiliser les services d'un intervenant extérieur (la société
Webreport, par exemple, est spécialisée
dans ce domaine).
Des journalistes travaillent pour votre site, ils produisent des textes
adaptés au net. Souvent, leur intervention permet de lancer le mouvement.
En interne, il se trouve toujours une personne pour commencer à se motiver
pour faire vivre le site. Et l'audience est de nouveau au rendez-vous.
Benjamin
ROSOOR
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